Citant l'opinion de Maître Mathieu Davy, président de l'association Avostart qui regroupe les avocats ayant lancé une LegalTech en France, un article des Petites Affiches explique que le marché français des LegalTechs, en pleine expansion et en nombre de startup juridiques, deuxième marché mondial, n'aurait malgré tout toujours pas atteint sa pleine maturité.
Cette observation, qui précise que le marché devrait valoir 40 milliards d'euros à terme et dont les levées de fonds avoisinent désormais les 25 millions d'euros, considère que le marché atteindra sa pleine maturité d'ici quatre à cinq ans, lorsque les dernières barrières psychologies, notamment des professionnels, auront été levées.
Cet article nous semble assez pertinent, surtout quand on considère l'évolution "normale" d'un marché en 4 phases: création du marché et lancement des pionniers, multiplication des acteurs, consolidation en un nombre limité d'acteurs, et enfin pleine maturité. Dans ce sens, le marché français entame tout juste sa transition d'une phase où les acteurs se sont multipliés au début des premières consolidations.
C'est aussi l'occasion pour nous de faire un parallèle avec le marché luxembourgeois, qui lui n'en est qu'à sa première phase. Seule une poignée de LegalTechs existent aujourd'hui au Grand-Duché, dont Legal Finder. Pourtant, si on se base sur la valeur du marché français, évalué proportionnellement le marché Luxembourgeois des LegalTechs pourrait valoir à terme entre 500 millions et 2 milliards d'euros. Nul doute donc qu'au Luxembourg comme en France, le marché des LegalTechs va donc continuer de croître.
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